Ma vinaigrette

Je me suis dit que j'allais vous livrer ma recette de vinaigrette. Rien d'extravagant, de complètement fou ou même de novateur mais quand on réfléchit à la manière d'augmenter sa consommation quotidienne de légumes, une bonne recette de vinaigrette est indispensable.

 

Commençons par l'ingrédient qui donne son nom à cette sauce phare des crudités : le vinaigre. Excellente source d'antioxydant, le vinaigre aide à tenir sous contrôle les effets des radicaux libres, ces molécules instables naturellement produites par le fonctionnement de l'organisme et permettant entre autres d'utiliser l'oxygène, de contrer les infections et de régénérer les tissus. Malheureusement, lorsque des radicaux libres sont produits en excès dans le corps, par exemple sous l'effet du stress, du vieillissement, de la pollution, d'une alimentation déséquilibrée..., ils se mettent à attaquer la structure des cellules voisines, notamment au niveau de l'ADN. Les antioxydants vont contrer l'effet des radicaux libres et donc protéger nos cellules.

Le vinaigre est également antibactérien, antifongique, anti-glycémique et antiseptique. Il aide à digérer et fait baisser la tension artérielle. Et à moins que vous ne souffriez de brûlures d'estomac, c'est tout simplement un excellent aliment santé.

 

Je préfère utiliser le vinaigre de cidre, excellent reminéralisant riche en nutriments et enzymes. Le vinaigre balsamique est souvent très riche en sucres et il n'est pas toujours aisé d'en trouver de qualité.

Privilégiez un vinaigre biologique non filtré contenant encore une mère de vinaigre - dépôt constitué de bactéries pouvant servir à fabriquer un nouveau vinaigre, d'où son nom.

 

 

Le deuxième ingrédient principal de la vinaigrette est l'huile. Quelles huiles choisir?

Choisissez impérativement des huiles biologiques de qualité vierge première pression à froid. Profitez des crudités pour consommer des acides gras insaturés dont notre alimentation industrielle manque cruellement. Les acides gras insaturés sont liquides à température ambiante et supportent mal la chaleur. Ils ne devraient donc pas être utilisés pour la cuisson. Il existe deux sortes d'acides gras insaturés, les mono-insaturés dit oméga 9 comme l'huile d'olive (qui supporte un peu mieux la chaleur) et les poly-insaturés comme les oméga 3 et 6.

Comme vous le savez certainement, nous manquons généralement d'oméga 3. Les huiles de cameline et de lin en contiennent en grande quantité mais ne sont pas toujours simples à utiliser car elles ont un goût intense assez particulier et s'oxydent facilement. Elles doivent être gardées au réfrigérateur et consommées rapidement. L'huile de colza est moins riche en oméga 3 mais plus neutre en goût et plus stable. Elle a également l'intérêt d'être relativement bon marché. Il est possible d'acheter sur le marché des mélanges tout préparés de diverses huiles riches en oméga 3. Je ne suis pas fan de cette solution, toujours pour la même raison : la simplicité. Mélanger 3, 4 voire 5 sortes d'huiles différentes fatigue à mon avis inutilement l'appareil digestif. Il est préférable de ne choisir qu'une huile par repas et d'alterner celles-ci.

L'huile d'olive est anti-inflammatoire, prévient la dégénération mentale, fortifie le système immunitaire et est délicieuse, ce qui ne gâche rien!

J'alterne personnellement entre les huiles de colza, de cameline et d'olive. À vous de trouver ce qui vous convient.

 

 

Quel liant choisir? Mes enfants n'aiment pas le goût de la moutarde. J'ai donc tendance à en utiliser peu, voire pas du tout, malgré son intérêt nutritionnel. Je remplace la moutarde par un mélange de levure de bière et de germe de blé qui donne son goût si particulier à ma vinaigrette.

 

La levure de bière est une excellente source de vitamines - notamment de vitamines du groupe B - et d'oligo-éléments. Elle tire son nom d'une colonie de champignons microscopiques intervenant dans la fabrication de la bière. Ils participent à la fermentation en se nourrissant du support nutritif composé de malt et de houblon sur lequel ils se multiplient. La levure est ensuite filtrée, séchée et valorisée sous forme de paillette.

 

Les germes de blé sont naturellement riche en antioxydants et contiennent tous les éléments nécessaires pour donner naissance à la céréale mais sont sans gluten.

 

 

Et le reste ?

Assaisonnez avec du sel aux herbes qui permet de diminuer la quantité de sel globale ou avec du gomasio que vous pouvez faire vous-même.

Donnez du goût et faites du bien à votre corps avec de l'ail ou des échalotes.

Ne lésinez pas sur les herbes fraîches comme le basilic, la coriandre, l'ail des ours, la sarriette, la ciboulette, le thym, l'origan, l'ortie...

Ajoutez selon vos envies des algues, des câpres, des olives, des légumes lacto-fermentés, des graines germées, des fleurs, du pissenlit, du mouron des oiseaux, du plantain, du pourpier, du lamier pourpre... et tout ce que votre imagination vous propose. Laissez-vous porter.

 

Concrètement, cela donne quoi?

Je mélange une cuillère à soupe de mon mélange à part égale de levure de bière et de germes de blé avec une cuillère à soupe de vinaigre de cidre. J'émince un peu d'échalote, je sale et j'ajoute de l'huile de colza pour obtenir la consistance désirée. Puis j'ajoute des herbes. Il ne reste plus qu'à remplir le saladier de salade et le tour est joué.

 

Je rappelle si besoin est que ce n'est pas la consommation de la vinaigrette avec les crudités qui nous fait grossir mais plutôt le pain que nous mangeons avec. Et que notre cerveau a absolument besoin d'acides gras insaturés et souffre de la quantité exagérée de glucides que nous ingérons dans nos pays occidentaux.

 

Bon appétit!

 

 

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Certifiée Féna, la Fédération Française des Écoles de Naturopathie

 

Membre de l'OMNES, Organisation de la Médecine Naturelle et de l'Éducation Sanitaire