Mes conseils chouchous en matière d'éducation

Série sur mes conseils personnels chouchous en matière d’éducation ❤️. Il y en aurait bien d’autres à proposer, mais il a fallu faire un choix! Ce ne sont pas des injonctions, juste des idées qui m’ont aidée à grandir en tant que mère.
1) L’écoute, la méthode qui fait des merveilles 1/10
Je ne connais aucun parent qui écoute systématiquement son enfant. Et je n’en connais que très peu qui le fassent de temps en temps. Or, écouter son enfant, c’est légitimer ce qu’il ressent. Pas parce qu’on trouve son émotion cohérente, mais juste parce qu’on accepte qu’elle soit réelle. En l’écoutant, on la rend authentique.
Nous, parents, nous devons être là à 100 % avec notre enfant, nous connecter à lui, écouter ce qu’il a à nous dire, son émotion. Potentiellement mettre un mot dessus pour la ou les verbaliser s’il ne sait pas encore le faire, et utiliser si nécessaire un mot de relance. Et c’est tout. Cela suffit à donner une existence pleine à notre enfant, à le rendre entier et unique.
Quand nous l’aurons assez écouté pour qu’il se sente complet et apaisé, alors il sera temps de l’aider à trouver une solution. Mais écouter quelqu’un, c’est très rare que cela dure 5 ou 10 secondes comme je le vois si souvent faire. Souvent, nous écoutons un peu, vite fait, parce qu’on sait que c’est une bonne idée et puis, hop, on part dans les conseils, les demandes, le jugement… Souvent en mode bienveillant d’ailleurs, mais il n’empêche que l’enfant n’est pas du tout écouté.
Écouter, cela demande du temps mais c’est un truc tellement génial et incroyable, simple et compliqué à la fois. C’est LA méthode de la parentalité respectueuse et de la vie sociale, en général. Alors dès maintenant, dans la famille, autour de vous : écoutons-nous les uns, les autres, en nous laissant toute la place nécessaire pour nous exprimer vraiment, profondément, en toute confiance.
2) Leurs besoins primaires doivent rythmer leur développement 2/10
Ce sont les besoins primaires des enfants qui doivent rythmer leur développement et non leurs désirs ou besoins secondaires, souvent induits par leur entourage et la société de consommation (désirs qu'il est toutefois intéressant de prendre en compte régulièrement!)
Voici un exemple illustrant mon propos: la grande majorité des bébés ont besoin d’être portés régulièrement. Néanmoins, il arrive qu’un bébé pleure bien que porté. Et comme c’est souvent difficile pour l'adulte d’entendre un enfant pleurer, il va chercher à calmer les pleurs en distrayant l’enfant et en le portant face au monde, plutôt que face à lui. Celui-ci est alors détourné de ses émotions par l’environnement extérieur qui devient plus attrayant en raison du changement de perspective - nous ne sommes plus dans l’écoute dont nous parlions hier – et il pourra ou non cesser de pleurer. Mais nous avons créé un besoin secondaire en cherchant à résoudre un problème qui n’en était pas un par une méthode inadaptée. Si le bébé pleure et que nous avons vérifié que ces besoins primaires sont comblés (il n’a ni faim, ni froid, ni peur, ni mal…), alors il faut juste se contenter de l’accompagner dans son émotion. En le portant face au monde régulièrement, nous le surstimulons visuellement ce qui peut être épuisant pour le bébé qui se retrouve avec trop d’informations à gérer. Il peut finir par demander à passer moins de temps sur le dos, à jouer avec ses mains et ses pieds, à développer activement sa motricité en découvrant son corps pour privilégier une stimulation excessive et passive, un peu comme devant un écran.
Nous sommes souvent dans l’idée qu’il nous faut intervenir dans le développement moteur, moins dans le développement intellectuel où nous acceptons le fait qu’il y ait des barrières physiologiques ponctuelles. Nous ne proposerions pas des exercices de CE2 à un CP en lui donnant les réponses. Montrer à son enfant comme monter à une échelle en lui expliquant où mettre ses pieds, c’est un peu le même principe selon moi. C’est aller plus vite que la musique pour répondre au mieux à un désir de l’enfant et non à un besoin, au pire pour renforcer notre ego de parent. Pour avancer loin, un enfant a besoin de se baser sur sa motivation intrinsèque, sur un environnement riche et intéressant, et sur un pilier rassurant : son parent. C’est tout, mais c’est déjà énorme.
3) Vos peurs vous appartiennent, elles n’appartiennent pas à vos enfants 3/10
Vous êtes responsable de la gestion de vos peurs, c’est à vous de faire en sorte qu’elles n’entravent pas le développement de votre enfant.
Cela peut sembler un peu dur à entendre comme cela. Vous vous dites peut-être que vous n’êtes pas responsable de ce que vous ressentez. Et c’est vrai, toutes les émotions sont acceptables. Mais les enfants sont des éponges, ils absorbent toutes les énergies environnantes et s’en imprègnent. Surtout quand elles sont émises par leurs référents. En tant que parents, nous avons donc le devoir de travailler sur nous, afin que nos peurs n'insécurisent pas nos enfants, ni n’entravent leurs capacités exploratrices et leur besoin d’autonomie.
Le monde n’est globalement pas plus dangereux qu’il n’était avant, c’est plus notre perception de celui-ci qui a changé à cause de l’omniprésence d’informations qui saturent notre cerveau de nouvelles négatives et inquiétantes.
Pour calmer ces peurs, nous avons tendance à créer de nouveaux cadres limitants sécuritaires. Certains sont inoffensifs, au pire de l’ordre de l’inconfort passager. Mais quand on n’ose plus laisser sortir ses enfants sans fil à la patte technologique, quand on a peur de les laisser tester les limites de leurs capacités physiques ou encore quand on les encadre à l’extrême pour éviter les erreurs, les conséquences sont nettement plus profondes.
4) Laissez-leur le temps d’apprendre à être quand ils sont petits 4/10
Si vous voulez aider vos enfants à devenir sereins et bien dans leur peau, vous devez leur apprendre à être avant de leur apprendre à faire ou à avoir.
Ils sont les seuls à savoir comme faire. Ils doivent apprendre à être seuls avec eux-mêmes, à trouver un équilibre dans l’inaction, dans l’inconfort et dans le néant s’ils ne veulent pas passer leur vie d’adulte à chercher des palliatifs chimiques à ces sensations perturbantes.
Ne brûlez pas les étapes par peur de manquer, de perdre du temps. Ne surchargez pas leur planning, laissez-leur du temps libre à ne rien faire. Ils n’ont pas besoin d’apprentissages formels dirigés avant le milieu du primaire, ou alors très peu. Répondez à leurs questions, proposez-leur des lectures enrichissantes, montrez-leur la beauté des choses et cela suffit amplement. J’aime cette idée de laisser le temps à l’enfant s’il en a le désir pour s’approprier son être intérieur dans un environnement simple et beau.
C’est l’un des enseignements les plus difficiles à incarner car il cristallise toutes nos peurs. Mais moins, c’est plus. Le concept de sobriété heureuse prend tout son sens avec les enfants, notamment les plus jeunes, pour leur permettre de créer des fondations solides qui les amèneront à voler ensuite de leurs propres ailes. Des racines solides et un nid douillet : une image qui me porte depuis le début de ma vie de maman. Il faut du temps pour faire grandir profondément ses racines dans la terre, pour s’imprégner du terrain qui nous entoure, qui nous porte. Pour oser s’envoler au loin et créer ses propres expériences. Alors ne précipitons pas les choses par peur de passer à côté.
Vous êtes leur phare : un phare n’a pas peur, c’est solide et cela résiste à toutes les épreuves. Même si parfois, cela doit affronter le vent, les vagues et les tempêtes. Si vous ne vous sentez pas de taille à montrer le chemin et à éclairer la nuit, parlez-en avec vos enfants, expliquez-leur vos peurs et dites-leur que ce sont les vôtres et non les leurs. Et si vous sentez que cela ne suffit pas, faites-vous accompagner par un professionnel. Vous leur devez bien cela.
5) Traitez vos enfants avec le même respect que vous attendez pour vous 5/10
Voici un conseil qui coule de sens et qu’on retrouve très souvent mais que je tenais tout de même à rappeler encore une fois car il fait office de boussole intérieure généralement plutôt juste et équitable. Autant notre instinct peut parfois nous jouer des tours car il peut être influencé par nos premières expériences personnelles – nous sommes en effet façonnés par l’éducation que nous avons reçue enfant – et par les croyances sociétales qui imprègnent quotidiennement notre subconscient, autant la majorité d’entre nous gardons une forme d’autoprotection relativement saine. Nous sommes donc capables de voir ce qui est juste et ce qui ne l’est pas lorsque nous sommes concernés. Il nous suffit alors d’utiliser la même grille d’évaluation avec nos enfants et le tour est joué!
Nous nous devons de traiter nos enfants de manière aussi bienveillante, attentionnée et prévenante que celle avec laquelle nous souhaiterions être traités par nos proches. Nous évitons ainsi toutes relations de pouvoir avec notre entourage et construisons par conséquent une relation saine avec nos enfants qui leur servira à l’avenir de base pour toutes leurs relations futures. En ayant été respectés dans leur jeunesse, ils sauront une fois adulte reconnaître les relations toxiques et néfastes pour eux vitesse grand V. Alors faites-leur ce cadeau sans attendre.
6) La relation que vous avez avec votre enfant est plus importante que le fait d’avoir raison 6/10
Nous aimons tous avoir raison. En tous cas, je crois. Mais à quel prix ? Le fait d’avoir raison à l’instant t est-il plus important que la relation que nous entretenons sur le long terme avec notre entourage, nos amis, notre famille, et surtout avec nos enfants ? Bien sûr que non. Et pourtant, il nous arrive souvent de privilégier ce petit moment de victoire égoïste par rapport à la lente construction d’une relation de confiance dans laquelle tous les protagonistes se sentent bien. Et nous entrons dans des discussions sans fin avec les autres afin de prouver par A + B que nous avons raison, alors même qu’avoir tort n’aurait aucune conséquence fâcheuse.
Choisissez vos batailles, faites des compromis, acceptez de perdre la face de temps en temps pour des choses qui n’ont aucune importance afin de vous consacrez à ce qui compte vraiment : le fait que votre enfant se sente accueilli et écouté sans jugement ni reproche.
C’est d’ailleurs un conseil qui a également du sens dans la fratrie lorsque les enfants ont une relation relativement apaisée. Qu’est-ce qui est le plus important pour eux : de savoir qui a pris en premier le lego que tout le monde veut et qui a mangé la plus grosse part de gâteau ou bien de continuer à bien s’entendre avec son frère ou sa sœur sur le long terme ? Si c’est la deuxième possibilité, alors à nous de leur montrer qu’il faut beaucoup de force intérieure pour renoncer à plaire ou à se sentir supérieur aux autres, même pour des broutilles. Si c’est la première, avez-vous essayé d’améliorer la dynamique familiale ? Il existe des solutions, je peux vous aider à les trouver.
7) C'est la peur de l'avenir qui vous déstabilise, vous fait douter 7/10
Il arrive que nous soyons en accord avec nos choix actuels mais que nous nous inquiétons pour l'avenir en pensant que ces mêmes choix pourraient finir par nous peser. C’est notamment le cas avec le maternage proximal : nous doutons du bien-fondé de dormir avec nos bébés car nous nous demandons comment nous allons pouvoir les remettre dans leur chambre quand ils grandiront. Nous refusons artificiellement de combler certains de leurs désirs par peur qu’ils ne sachent pas gérer la frustration plus tard. Nous insistons pour qu’ils apprennent à se séparer de nous alors qu’ils ne sont pas prêts, par peur qu’ils ne soient pas suffisamment indépendants dans quelques années... Les exemples sont multiples : la peur de l’avenir en matière éducative nous empêche parfois de profiter du présent sans arrière-pensée, en créant des problèmes là où il n’y en a pas.
Évidemment, en fonction de votre sensibilité personnelle, vous pouvez avoir besoin de planifier votre vie. Mais les difficultés du moment finiront pas passer : les enfants grandissent, leurs capacités cognitives évoluent, leur environnement change. Vous cherchez aujourd’hui à éviter d'hypothétiques problèmes pour demain. Mais est-ce vraiment nécessaire? Si vos choix font sens de le présent, ne vous laissez pas déstabiliser par ce qu’ils pourraient signifier dans le futur. Si c’est ok pour vous de dormir avec vos enfants et qu’ils en ont besoin, faites-le. Quand vous ne le sentirez plus, il sera temps de trouver une solution. Et peut-être que votre besoin d'intimité correspondra avec leur besoin d’autonomie. Quoiqu’il en soit, vous leur aurez offert un peu de sécurité intérieure en attendant. Et ce cadeau est irremplaçable.
Gérez les difficultés une par une, au présent, comme vous le pouvez, sans vous prendre la tête. Et ayez confiance en la vie: elle nous fait généralement de très beaux cadeaux.
8) L’être humain se construit sur la longueur 8/10
Nous savons aujourd’hui que certaines expériences avec une forte charge émotionnelle peuvent avoir un impact neurologique déterminant sur notre cerveau, et notamment sur le cerveau de nos enfants, physiologiquement plus sensibles à la neuroplasticité. Ces connaissances primordiales, aussi intéressantes soient-elles en matière éducatives et pédagogiques, peuvent toutefois culpabiliser à outrance certains parents. Lorsqu’on essaie d’accompagner le mieux possible nos enfants dans la vie, qu’on veut le meilleur pour eux et qu’on a conscience de l’incidence que peuvent avoir notre comportement et nos choix sur eux, on est souvent paralysé par l’ampleur de la tâche à accomplir. Et on s’en veut à outrance pour avoir perdu patience ou pour avoir haussé la voix.
Alors, attention, je ne remets pas du tout en cause l’effet néfaste des violences éducatifs ordinaires sur le développement de l’enfant. Je veux juste préciser que l’être humain se construit sur la longueur. Que nous sommes un produit de l’ensemble des expériences que nous avons vécues : elles ne pèsent certes pas toutes le même poids dans la balance mais la constance et le nombre des plus positives parviennent à contrebalancer l’impact négatif de quelques incartades éparses à nos valeurs et à nos croyances de base.
Si vous tombez de temps en temps, acceptez-le. Essayez de comprendre ce qui vous a fait trébucher afin d’éviter un nouveau faux pas, mais continuez à avancer dans la bonne direction. L’important, c’est de tenir la route sur la longueur. Les enfants ne sont ni aussi fragiles, ni aussi solides qu’on le pense parfois. Nous avons tous des failles, ils en auront également. Aussi difficile que cela puisse être à accepter, nous ne pouvons rien y changer. Et c'est ce qui fera un jour leur force.
9) Ne créez pas un monde à part pour vos enfants 9/10
Ne cherchez pas à créer un monde à part pour vos enfants. Faites-les vivre dans LE monde, le seul qui existe. Voici certainement mon conseil le plus controversé. Et pourtant, qu'est-ce que je l'aime, celui-là! ❤
Vous vous demandez peut-être en quoi créer un cocon spécial enfants serait un problème : ils y sont à l’aise, protégés, heureux dans un environnement adapté à leurs besoins et leurs capacités. Oui mais, il y a toujours un mais avec moi, vous devez le savoir avec le temps 😄. En pensant les protéger, les aider à avancer pas à pas, vous restreignez finalement leur horizon, leur choix des possibles. Vous distillez l’idée que les adultes vivent sur un piédestal inatteignable pour eux, tout en diminuant insidieusement leur confiance en eux. Vous les empêchez peu à peu d’apprendre de leurs erreurs, à leur rythme, en leur imposant celui que vous pensez être bon pour eux.
Attention, tout est dans la mesure. Je ne vous conseille pas de laisser vos petits traverser la route en courant. Mais je pense qu’il est urgent de nous demander si nous n’en faisons pas parfois trop pour nos enfants, si nous ne les couvons pas un peu trop. Adaptons le monde de temps en temps pour qu’il arrive à leur hauteur. N’oublions pas toutefois qu'ils sont aussi capables de s'adapter à lui.
Ils n’ont pas besoin de nourriture spécifique, de protection à outrance, d'un excès de livres, de jeux, d'objets soit-disant adaptés à leurs besoins. Cessons de les infantiliser, au sens négatif du terme. Ils ont des compétences, une richesse incroyables en eux. Tant qu’ils ne demandent pas à être aidés, ne créons pas l’impression qu’ils ont besoin de nous. Je vois tellement d’enfants qui renoncent à la moindre difficulté, par peur d’échouer ou par paresse physique ou intellectuelle. Veillons à ne pas alimenter inconsciemment ce problème essentiellement sociétal en créant un monde à part artificiel pour nos enfants.
10) Réévaluer régulièrement vos croyances et vos valeurs 10/10
Nous arrivons à la fin de cette série sur mes conseils chouchou en matière d’éducation. J’espère qu’elle vous aura plu et qu’elle vous aura apporté quelques pistes de réflexion, de quoi ruminer pour les longues soirées d’hiver qui nous attendent encore dans les mois à venir. 😅
J’ai commencé ces dix vignettes avec un outil de qualité, l’écoute active. Je voulais donc les terminer avec un autre outil, tout aussi intéressant, bien que totalement différent : la réévaluation régulière de nos croyances et de nos valeurs.
Les notions de croyance et de valeur sont essentielles en matière d’éducation. Elles nous permettent de savoir d’où nous partons et où nous allons. Elles nous aident également à faire la part des choses entre ce qui est réellement important pour nous et ce que nous reproduisons inconsciemment par mimétisme familial ou sociétal, sans réelle réflexion de fond. Je conseille ainsi systématiquement aux parents que j’accompagne en consultation de faire un état des lieux de ces deux concepts. Et de le faire régulièrement au fil des ans, afin de voir ce qui a changé.
Leurs croyances sont-elles légitimes ? Correspondent-elles réellement à ce qui les fait vibrer, à ce qui les anime ? Parviennent-ils à transmettre les valeurs qui les portent à leurs enfants au quotidien ? Si oui, comment ? Si non, que pourraient-ils mettre en place pour y parvenir sur le court terme ? Sur le long terme ?
Dans le stress de la vie de famille, nous avons malheureusement tendance à oublier ces lignes directrices alors que c’est finalement la chose la plus importante : quelle couleur souhaitons-nous donner à l’accompagnement que nous offrons à nos enfants ? Ce choix est-il conscient, réfléchi, sans préjugé, ni peurs ?
Voici quelques pistes qui, je l'espère, sauront vous faire cogiter! ❤ Bonne journée à tous!

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